Si l’on pense aux panneaux à carreler pour redresser les murs, on oublie souvent qu’ils permettent aussi le rattrapage des sols. Que ce soit pour combler un décaissé, réaliser une mise à niveau…, ils ont l’avantage d’être légers, d’une grande résistance à la compression et aisément découpables. Voici comment compenser les écarts de sol avec des plaques à carreler Qboard Basiq.
Dans quels cas poser des panneaux de sol Qboard
Les panneaux à carreler sont utiles sur des zones très localisées de la salle de bains, par exemple à l’emplacement d’une ancienne baignoire ou d’un meuble posé…, dont les emprises au sol ne sont pas carrelées. On les utilise lorsque le ragréage n’est pas réalisable, c’est-à-dire quand la hauteur à compenser est trop importante (supérieure à 1 cm d’épaisseur) ou, en étage, quand l’acheminement des sacs de ciment pose problème ou que le poids est un enjeu.
Les panneaux à carreler sont également utiles pour mettre à niveau le sol après l’installation d’un receveur à poser, afin que la douche soit de plain-pied. Dans ce cas, on vient habiller toute la salle de bains avec des panneaux.
Deux techniques de pose des panneaux Qboard au sol, selon les hauteurs à compenser
La première technique de pose, qui permet de compenser des hauteurs importantes sur de petites zones, consiste à créer une sorte d’estrade. On colle des morceaux de panneaux en guise de supports verticaux, destinés à supporter une plaque d’au moins 50 ou 80 mm. On peut combler les vides avec du sable ou de la laine de verre ou de roche.
Pour rattraper de petites hauteurs sur de plus grandes surfaces, on recommande de coller en plein le(s) panneau(x) à carreler sur le support. Selon les besoins, on peut superposer jusqu’à deux panneaux de 8 cm, soit 16 cm, et a minima un panneau de 10 mm.
Conseils pour la mise en œuvre de plaques de sol à carreler Qboard Basic
♦ Le support doit être propre, stable (s’il s’agit d’un plancher, il ne doit pas fléchir), solide, rigide, lisse et plan. S’il n’est pas plan, il est nécessaire d’utiliser beaucoup de colle pour compenser, ce qui crée des surcoûts inutiles. Dans ce cas, effectuez un ragréage préalable.
♦ Sur un sol en minéral, par exemple en ciment, béton ou carrelage, utilisez des panneaux de 10 mm d’épaisseur minimum. Encollez toute la surface du support avec de la colle à carrelage.
♦ Sur un support bois, il est nécessaire, si les lames sont mal jointées, de réaliser d’abord un ragréage à l’aide d’un enduit autonivelant, afin d’égaliser les irrégularités. Sinon, il faut enduire le support d’un primaire d’accrochage adapté, puis coller le panneau à carreler sur toute la surface avec de la colle flex (C2 ou C2S) appliquée à l’aide d’un peigne. Une fois la colle sèche, fixez également le panneau en plus à l’aide de vis à bois universelles et de rondelles de fixation Qboard (5 par m², à partir de 3 cm du bord au moins).
♦ Des bandes d’armature de 120 mm de largeur doivent être marouflées dans la colle à la liaison entre les panneaux, voire des bandes d’étanchéité dans le cas d’une douche ouverte.
♦ Les nattes de chauffage électriques peuvent être posées directement sur le panneau à carreler (qui résiste à une température jusqu’à 75 °C), sous le revêtement.
♦ Dans le cas d’une salle de bains PMR, la mise en œuvre de carreaux d’au moins 50 x 50 mm permet l’utilisation d’un fauteuil roulant.
♦ Pour en savoir plus, consultez le site Qboard.