La baignoire rétro en fonte n’a pas son pareil pour donner du caractère à une salle de bains. Si elle s’épanouit dans tous les styles et décors, certains lui vont nettement mieux que d’autres. Les voici.
Fabriquée dès les années 1880, la baignoire rétro en fonte est devenue un classique de la salle de bains. Chinée ou achetée, c’est une belle pièce qui, mise en valeur, est capable de transformer une salle de bains. Si tous les styles lui vont, y compris les plus contemporains, il en est qui la mettent particulièrement en valeur. Et elle le leur rend bien !
1. Les carreaux de ciment
Il n’y a pas mieux que les carreaux de ciment pour valoriser une baignoire rétro sur pieds. Et peu importe le décor qu’ils affichent – classique ou contemporain, géométrique ou végétal –, pourvu qu’il soit de caractère et haut en couleurs.
Notez que, si l’on a tendance à cantonner les carreaux de ciment au revêtement des sols, il est également possible d’en habiller les murs. Les tomettes en terre cuite – les vraies – se marient également très bien avec les baignoires rétro. Sachez aussi que les carreaux métro – destinés uniquement aux murs – s’accordent toujours très bien avec les carreaux de ciment et les baignoires en fonte rétro. Sans doute une question d’époque…
Photo : Réalisation Camille Hermand Architecture (voir le reportage complet).
2. Le soubassement
Les baignoires rétro sont merveilleusement mises en valeur par un soubassement, qu’il soit carrelé, lambrissé, voire simplement peint… Car, contrairement aux baignoires îlot actuelles, elles sont rarement installées au milieu de la salle de bains (sans doute parce qu’elles ne sont pas aussi volumineuses), mais plutôt posées à proximité des murs, sans toutefois leur être accolées.
Peu importe le matériau (bois, revêtement carrelé…) du soubassement, son style (classique, contemporain ou rétro) et sa couleur (vraie couleur ou ton neutre)…, mais il est important de l’arrêter à la bonne hauteur.
Photos : ci-dessus, réalisation Camille Hermand Architecture. Ci-contre, réalisation Olivier Chabaud Architecte.
3. Le tapis de mosaïque
Tout comme les carreaux de ciment, la mosaïque a du caractère, même lorsqu’elle est choisie dans des tons neutres. C’est lié au petit format des tesselles qui la composent, de 20 x 20 mm la plupart du temps, et à leur matériau, le verre, dont le rendu est unique. De plus, la mosaïque autorise des fantaisies graphiques qui, plus ou moins sophistiquées, permettent d’attirer le regard, vers une baignoire par exemple.
C’est le cas dans cette salle de bains de l’hôtel Providence (Paris 10e) : la mosaïque qui habille le sol et les murs (pour un effet cocon très apaisant) décline un camaïeu de beige, simplement animé, dans la douche et autour de la baignoire (qui donne sur le Sacré Cœur), par un double cadre noir, discret mais efficace du point de vue décoratif.
4. La déco noir et blanc
Bien sûr, il est toujours possible de peindre en jaune, rose ou bleu… une baignoire rétro. Toutefois, ces couleurs ne lui iront jamais aussi bien que le noir qui, apposé à l’extérieur de la cuve, contraste avec l’intérieur blanc émaillé. Ce mariage est d’ailleurs un classique de la salle de bains rétro, qui peut être réinterprété à l’envi pour créer des ambiances plus contemporaines.
C’est le cas dans cette salle de bains de l’hôtel C.O.Q, situé dans le 13e arrondissement de Paris. Sol et murs sont habillés de blanc mais, grâce à la mosaïque de pastilles rondes au sol et aux carreaux rectangulaires posés à bâtons rompus aux murs, on évite l’effet laboratoire que les grandes surfaces blanches font craindre. La baignoire, mais aussi la robinetterie et les accessoires, en noir mat, assurent le contraste qui crée l’ambiance.