Le mortier autolissant permet de couler une chape mince, sans joint, de 3 à 10 mm d’épaisseur, teintée dans la masse, voire incrustée de galets, morceaux de bois…
Après séchage, cette chape présente un aspect lisse et homogène. Elle est poncée, puis hydrofugée et cirée ou vernie. Le mortier autolissant est applicable sur tous supports (carrelage, béton, agglo, plancher chauffant…), excepté ceux susceptibles de travailler (métal, parquet, bois massif…), pour peu qu’ils soient stables et plans (éventuellement ragréés), sains (fissures rebouchées), propres, à l’abri de toute remontée d’humidité. L’application d’une couche d’impression est obligatoire pour favoriser l’accroche mécanique du revêtement.
La mise en œuvre d’un mortier autolissant exige les compétences d’un spécialiste, en particulier lorsqu’il s’agit de recouvrir de grandes surfaces, car il faut homogénéiser le lissage. D’autant que de nombreux facteurs sont susceptibles d’entraîner imperfections, microbullages, auréoles, nuançages… : la température et l’humidité ambiantes (elles font varier les temps de prise), les courants d’air (ils suffisent à créer des vagues sur la surface), la régularité de la vitesse de malaxage (homogénéité du mélange)… Photo : MortexColor de Beal.
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SOMMAIRE DE L'ARTICLE
- Douche sans joints ni carrelage : la solution du béton décoratif
- La mise en œuvre : une application en deux couches
- Pour les sols de grandes surfaces, les bétons autolissants
- Bétons décoratifs : Idées et astuces