8 baignoires semi-îlots : le design sans les contraintes de pose

Autoportante, la baignoire semi-îlot se déploie dans l’espace à la manière d’un modèle îlot, la simplicité de pose en plus. Car cette implantation adossée au mur permet d’éviter les difficultés liées à la plomberie encastrée dans le sol nécessitée par la vraie baignoire îlot.

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Philoa d’Aquarine : une autoportante pour deux

Impérativement alimentée par une robinetterie murale, cette baignoire en acrylique a presque la physionomie d’un îlot, plus aérienne que les modèles classiques encastrés ou habillés de tabliers. Grâce à son double dos – qui participe au design – et à son vidage central, elle autorise un bain confortable, même à deux (170 x 75 x H 58 cm). Livrée avec trop-plein intégré, bonde de vidage clic-clac et pieds en métal réglables. Prix public HT maximum constaté : 1580 € HT.

Ilova de Leroy Merlin : le petit prix

En acrylique renforcé blanc brillant, la baignoire Ilova mesure 170 x 75 cm (capacité 270 litres). Son prix : 679 € TTC.

Philoa d’Aquarine : une autoportante pour deux

Impérativement alimentée par une robinetterie murale, cette baignoire en acrylique a presque la physionomie d’un îlot, plus aérienne que les modèles classiques encastrés ou habillés de tabliers. Grâce à son double dos – qui participe au design – et à son vidage central, elle autorise un bain confortable, même à deux (170 x 75 x H 58 cm). Livrée avec trop-plein intégré, bonde de vidage clic-clac et pieds en métal réglables. Prix public HT maximum constaté : 1580 € HT.

Oberon 2.0 de Villeroy & Boch : en blanc et en couleur

La baignoire semi-îlot Oberon 2.0 est en solid surface (Quaryl) et existe en version biColour, c'est-à-dire blanche à l'intérieur et en couleur à l'extérieur (200 couleurs au choix). Elle mesure 180 x 80 cm et dispose d'un trop-plein très discret, car encastré à fleur. Ses bords très fins (10 mm d'épaisseur seulement) contribuent à sa modernité et autorisent une cuve plus grande par rapport à d'autres baignoires de même dimensions. Bonde clic-clac chromée ou blanche. En option : robinetterie intégrée, balnéo et système ViSound (système de sonorisation). Prix public HT maximum constaté : 2900 € HT.

Luv de Duravit : sensations et design à l’unisson

Pour une implantation en angle (droit ou gauche, 185 x 98 cm) ou murale avec 3 faces (180 x 95 cm), cette baignoire à l’élégance nordique fait la part belle à la forme et à la matière, unies par une même douceur, au regard comme au toucher, étonnamment agréable, voire même sensuel. Création de la designer danoise Cecilie Manz, cet ovale parfait est en DuraSolid, solid surface qui se différencie par son velouté et l’extrême finesse des bords qu’il autorise. En option : déverseur incorporé, système balnéo Air ou module son. Existe aussi en version à poser en îlot, d’une largeur réduite puisqu’il n’y a pas de coffret pour la robinetterie (180 x 85 cm). Prix public HT maximum constaté : à partir de 3680 €.

Febe de Cielo : petit côté, maxi effet

Adossée non pas dans la longueur mais dans la largeur, cette baignoire blanc mat en Livingtec (solid surface atoxique, antibactérien…) dessine au sol un arceau d’esprit art déco dont il faut souligner les dimensions resserrées. Ces mesures sont étudiées pour impacter visuellement l’espace sans l’encombrer (140 x 80 x H 57 cm) ni sacrifier au confort, y compris pour prendre une douche. Avec Febe, la baignoire n’est plus l’apanage des grandes salles de bains ! Soulignées par un socle en retrait et un rebord évidé sur lequel les flacons prennent place, ses lignes courbes font écho à celles des toilettes et bidet suspendus pour une harmonie parfaite (cuvette sans bride Enjoy, 35 x 53 x H 27 cm). Conception : Andrea Parisio (designer) et Giuseppe Pezzano (architecte).

Eldon de Victoria+Albert : adossée au mur

Bien qu’en appui contre le mur, ce modèle épuré (design Conran + Partners) a, de face, l’allure d’une baignoire îlot. Malin : un vide sanitaire assure le passage des canalisations et la plage fait office de tablette de dépose, ourlée d’un mince rebord (au besoin antichute, donc). A noter : polie à la main après fabrication, cette baignoire (garantie 25 ans) est en Quarrycast, le solid surface de cette marque haut de gamme qui intègre une roche volcanique (Volcanic Limestone) en guise de charge minérale. A partir de 3500 € HT.

Calle de Hafro-Geromin : galbes en saillie

Déclinée en deux versions, cette baignoire façon îlot avec zone de passage de la plomberie en applique (en arrière-plan ou en angle) réalise un mélange équilibré entre lignes ovales et angulaires (165 x 63 cm). Elle joue sur les pleins et les vides pour souligner les galbes, les sublimer par des détachements de matière qui allègent la cuve qui leur confèrent une certaine légèreté. En solid surface (Tecnotek). Possibilité d’intégrer un système d’hydromassage Airpool. Prix public HT maximum constaté : à partir de 5330 €, en blanc.

Hole de Rexa Design : l’eau passe dans le dosseret

Signée Susanna Mandelli, cette baignoire est proposée en taille XS ou XL. Ovale, elle est dotée d’un dosseret qui permet d'intégrer la robinetterie (170 x 82 x H 50 cm) : inutile de creuser dans le mur ! Elle est en Korakril mat, un solid surface (blanc ou blanc polaire), avec possibilité de traitement sur la face externe (laque au toucher doux ou enduit d'argile). Prix public indicatif maximum constaté : non communiqué.

Bahia de Mastella : se détacher du mur sans le quitter

D’une capacité de 384 litres, cette vaste baignoire en solid surface (Cristalplant) semble s’échapper pour moitié du podium dans lequel elle est emboîtée. Adossé au mur, celui-ci dessine un rectangle très structurant s’étirant sur 210 cm de long tandis que la cuve ovoïde (170 cm) dépasse en ronde-bosse, créant un relief dynamique. Bien qu’il atteigne 140 cm dans sa plus grande largeur, le module formé par ces géométries contraires qui s’épousent parfaitement occupe l’espace sans l’alourdir, comme en apesanteur. Existe aussi en version bicolore. Prix public indicatif HT maximum constaté : 11330 € HT (en vente notamment chez Cascade à Paris).

Ultras décoratives, les baignoires îlots ou autoportantes séduisent les amateurs de design beaucoup plus que les cuves encastrées, dont la première qualité est la fonctionnalité. Conçues pour trôner au centre ou dans un angle de la pièce, elles apportent beaucoup de cachet à la salle de bains pour peu que celle-ci soit de dimensions suffisamment généreuses pour la recevoir (à moins de sélectionner un modèle de petite taille).

La baignoire demi-îlot : même dans les plus petites salles de bains

Toutefois, la baignoire îlot est techniquement plus complexe à poser : car il est nécessaire de faire circuler les alimentations d’eau et l’évacuation dans le sol. La plupart du temps, cela implique la surélévation du plancher de la salle de bains ou la création d’un podium. C’est à la fois complexe et coûteux, de surcroît en rénovation.

La baignoire îlot murale : design et facile à poser

Inspirés de cet idéal, d’astucieuses baignoires offrent l’esthétique de l’îlot sans les nombreuses et coûteuses contraintes de pose. C’est la baignoire îlot murale ou baignoire semi-îlot ! De la baignoire îlot, elle affiche les lignes courbes et le design. Posée non pas au centre de la pièce, mais adossée à un ou deux murs – back-to-wall disent les Anglais ! –, elle est néanmoins autoportante : ses lignes sculpturales peuvent se déployer dans l’espace, sur un ou deux côtés au lieu de trois. Un solution qui offre une esthétique très proche des vrais modèles îlots tout en permettant le passage de la plomberie le long du mur et une alimentation simplifiée, via un robinet bain-douche mural ou sur gorge (sur plage).

Certaines baignoires semi-îlots sont très luxueuses, tandis que d’autres affichent des prix plus raisonnables. Le design, plus ou moins spectaculaire, peut faire la différence, mais aussi le matériau : l’acrylique renforcé est toujours moins cher que le solid surface, matériau massif haut de gamme, mais aussi le béton de résine gelcoaté, dont le prix est intermédiaire entre les deux.